Stéphanie Guglielmetti
Aux frontières de l’art cinétique et du spatialisme
Stéphanie Guglielmetti travaille le mobile avec, pour matières premières, l’espace, la lumière et l’ombre, et l’extraction. Elle crée des mouvements imprévisibles, aux vibrations subtiles. Ses recherches s’inscrivent aux frontières de l’art cinétique et du spatialisme.
Tout est pensé pour optimiser ces mouvements : les composants extraits, des mécanismes de montres ou d’horloges, le plus souvent, sont noués en suspension sans être fixés en partie inférieure, de façon à leur donner une autonomie propre. Les sculptures ainsi créées se renouvellent sans cesse sous l’influence du souffle et des mouvements. L’espace est vu, non comme un vide mais comme un lieu de vibrations entre les êtres, aléatoire et d’intensité variable, espace qui relie et donne du sens.
Chaque mécanisme est respecté pour les avancées technologiques et le patrimoine dont ils témoignent. Les pièces, conçues initialement pour tenir un rôle imposé au service d’un système qui régit notre société, sont ici réorganisées selon les codes de l’artiste. Elle affirme ainsi la capacité de l’homme à créer un univers personnel face à une transition violente.
Elle participe à Picasso, 50 artistes à Barbizon, Espace culturel Marc-Jacquet, du 8 avril au 10 juin 2023.
Stéphanie Guglielmietti est née en 1971. Elle vit et travaille à Paris.
Diplômée de l’ESAG – Penninghen Paris, en 1994.